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  • JOURNÉES D'ÉTUDES
    Histoire et voix. Journée d'études jeunes chercheurs
    Journée d'études du Laboratoire Junior "Horizons comparatistes"
    Cécile Chapon et Marion Labourey
    samedi 21 mai 2016 salle 323, Maison de la Recherche – 28, rue Serpente, Paris 6e.
    Journée d'étude
    Histoire et voix : personnages et personae porteurs d'histoire(s)

    Samedi 21 mai 2016 – 09h-18h00
    Maison de la Recherche, salle 323 – 28, rue Serpente, Paris 6e

    Laboratoire junior « Horizons comparatistes » / Centre de Recherche en Littérature Comparée (EA 4510) - Université Paris-Sorbonne
    Contacts organisatrices : cilchapon@gmail.com ; marionlabourey@gmail.com

    09h00-09h15 : Accueil des participants
    09h15-09h30 : Introduction : problématiques croisées de l'histoire et de la voix. Cécile Chapon et Marion Labourey (Université Paris-Sorbonne, CRLC)

    09h30-12h15 : Traumatismes et voix occidentales
    Modératrice : Élisabeth Viain (Université Paris-Sorbonne, CRLC)

    09h30-10h : Rémi Wallon (Université Paris Diderot-Paris 7) : « Désordre, scandale et bégaiement. La voix célinienne, substitut à l'histoire »
    10h-10h30 : Cécile Bocianowski (Université Libre de Bruxelles – Université Paris-Sorbonne, CRLC) : « Les voix dans Notre Classe de Tadeusz Słobodzianek : entre témoignages et mise en scène »

    10h30-10h45 : Discussion
    10h45-11h00 : Pause Café

    Modératrice : Élodie Coutier (Université Paris-Sorbonne, CRLC)
    11h00-11h30 : Isabelle Chemoul (Docteur en littérature comparée) : « Relater les tragédies de 2001 dans le théâtre contemporain : voix singulière, voix plurielles, voix « porteuses » d'Histoire »
    11h30-12h00 : Caroline Magnin (Université Paris-Sorbonne, VALE) : « Voix, silence et trauma : raconter l'Histoire dans Extremely Loud and Incredibly Close de Jonathan Safran Foer »

    12h00-12h15 : Discussion

    12h15-13h15 : Pause Déjeuner

    13h15-15h45 : Situations africaines : histoires (post)coloniales aux prismes de la voix et de l'archive
    Modérateur : Pierre Leroux (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle)

    13h15-13h45 : Marion Coste (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) : « 'Je vais vraiment, vraiment raconter ma vie de merde et de damné' : la voix d’un enfant soldat dans Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma »
    13h45-14h15 : Elara Bertho (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) : « Voix et archives : de quelques postures éthiques pour dire l’histoire coloniale »

    14h15-14h30 : Discussion

    Modératrice : Marion Labourey (Université Paris-Sorbonne, CRLC)
    14h30-15h00 : Mahaut Rabaté (Université Paris-Sorbonne, CIEF) : « Assia Djebar et Boualem Sansal : poétiques et politiques des voix fictionnelles »
    15h00-15h30 : Adilson Franzin (Université Paris-Sorbonne, CRIMIC) : « 'Hélas ! Si j'avais écouté ce que maman disait.' Une lecture de Le dernier vol du flamant de Mia Couto »

    15h30-15h45 : Discussion
    15h45-16h00 : Pause Café

    16h-17h45 : Performances, témoignages et mythes historiques
    Modératrice : Cécile Chapon (Université Paris-Sorbonne, CRLC – Université de Cergy-Pontoise)
    16h00-16h30 : Sébastien Ruffo (Université Western Ontario) : « Voix de sortie : Performance et fiction mytho-historique dans « Capitão » de Jean-Marc Massie. »
    16h30-17h00 : Maya Anderson (Université de Cergy-Pontoise) : « Témoignages d’Afro-Cubaines : quelles voix pour quelles subjectivités ? »
    17h00-17h30 : Conclusions et clôture.


    Cette journée d’étude s'inscrit dans le cadre de la réflexion sur l'écriture de l'histoire dans les littératures du XXe et XXIe siècles, et pose plus précisément la question de la voix qui transmet, narre, chante ou dénonce le « cauchemar de l'histoire ». Il s'agit d'étudier, dans sa dimension poétique et performative, la construction des narrateurs, personnages ou personae qui sont porteurs d'histoire(s), et les nouvelles représentations de l'histoire qu'ils suscitent.
    Le terme d’histoire désigne, au sens large, l’ensemble des événements passés, et s’il est certes à prendre en compte dans sa dimension politique, il peut renvoyer à des situations sociales et culturelles. Toutefois, n’est histoire que ce qui est mis en mots, organisé et transmis par l’autorité d’une voix. Or la littérature et les arts du XXe et du XXIe siècles ont porté au jour des voix multiples, qui proposent, parallèlement à celle de l’historien, une lecture du passé. Ce développement semble lié à l’évolution de la discipline historique au cours du XXe siècle : de nombreux travaux historiographiques, en menant une réflexion féconde sur l’écriture de l’histoire, apportent un nouvel éclairage aux études sur les relations entre le récit historique et le récit de fiction. Dès lors, les théoriciens de la littérature insistent sur la légitimité des œuvres littéraires à représenter et à problématiser le passé.
    La voix doit être considérée selon plusieurs approches, étroitement liées à la représentation textuelle de l'oralité. Sans limiter sa définition au concept narratologique, il paraît cependant essentiel d’interroger le statut des narrateurs, personnages ou personae prenant en charge le récit des événements à l'intérieur du texte et du contexte socio-culturel dans lequel ils s'inscrivent, pour dégager la portée de leur voix. L’attention peut ensuite se concentrer sur la matérialité de la voix : y a-t-il une mise en scène de la parole retraçant un épisode historique, et dans quelle mesure la matérialité (texture de la voix, gestuelle de la figure qui parle) joue-t-elle un rôle dans la construction et la transmission de l'histoire ? La question du destinataire, représenté ou non dans le texte, est également essentielle : s'il y a une transmission à l'intérieur du texte, des dialogues ou des échos entre plusieurs voix, comment s'organise la circulation entre elles et quel en est l’effet sur la construction d'une ou de plusieurs versions de l'histoire ? Et dans un mouvement inverse et complémentaire, si les faits historiques nourrissent les littératures du XXe et du XXIe siècles, dans quelle mesure déstabilisent-ils l'écriture et les genres littéraires, et complexifient-ils l'émergence d'une voix pour les dire ? Lorsque ces voix se donnent pour objectif de rompre les silences, par quel tour de force esthétique imposent-elles leur présence ? Puisque toute écriture de l’histoire implique une sélection des faits et un point de vue organisateur, quel nouveau rapport établissent-elles entre ce qui doit être dit et ce qui sera tu ? Il conviendra d’examiner les dimensions éthiques et politiques du texte qui découlent de la construction et de l’articulation des voix au sein des œuvres.
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